Les travailleurs sociaux, les référents, portent à bout de bras les bénéficiaires du RSA qui sont pour beaucoup d’entre eux plongés dans des difficultés de tous ordres (finances, logement, santé, mobilité, parentalité …).
Ces dernières années sont marquées par l’instauration de mesures de rigueur budgétaire de la part des départements qui entraînent une tentation au retrait des actions portées par ceux-ci dès lors qu’elles n’afficheraient pas un lien immédiat avec l’emploi.
Le travailleur social doit pourtant stimuler, conseiller, accompagner des bénéficiaires dont beaucoup en sont très éloignés.
De nombreuses recherches sont engagées pour mieux organiser l’action des référents. C’est ainsi que l’on parle de référents de parcours, de référents uniques spécialisés … Il reste que ceux-ci sont chacun d’entre eux en face d’une mission essentielle d’entretien de la motivation au « rebond social et professionnel ».
A l’image de ce qui se passe dans le secteur de l’aide à domicile où les aidants doivent accélérer la cadence des gestes professionnels au détriment du lien social, les référents en charge des bénéficiaires du RSA doivent porter des portefeuilles de bénéficiaires toujours plus lourds.
Cette tendance de fond ne s’arrêtera pas et les associations qui portent des mandats de référence devront se doter des meilleurs moyens de gestion pour réduire les contraintes administratives de leurs personnels. Ainsi, leurs référents seront focalisés sur l’essentiel de leur mission : la stimulation au rebond social et professionnel.